Journée nationale de la vérité et de la réconciliation
Montréal, QC Canada
H1X 2B2
514 872-1400
Site Web | Itinéraire et carte
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Le 30 septembre, rendez hommage aux enfants autochtones disparus et aux survivants des pensionnats lors de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.
Participez à une activité ouverte à toutes et tous au jardin des Premières-Nations du Jardin botanique de Montréal. L’événement encourage la réconciliation en sensibilisant à un épisode marquant de l’histoire des Premiers Peuples au Québec et au Canada.
L'activité propose un temps de réflexion suivi d’un parcours informatif sur la colonisation et ses effets sur les communautés autochtones. Si vous le souhaitez, portez un chandail orange ou un accessoire de cette couleur qui symbolise la vérité et la guérison.
Pourquoi porter du orange lors de la
Journée de la vérité et de la réconciliation ?
La couleur orange vient de l’histoire de Phyllis Webstad. Celle-ci portait un chandail orange tout neuf, dont elle était très fière, avant qu’on ne le lui retire dès son premier jour en pensionnat. Aujourd’hui, porter cette couleur symbolise la dépossession vécue par des milliers d’enfants autochtones et rappelle que chaque enfant compte.
Ayant lieu partout au Canada, cette journée honore les enfants qui ne sont jamais revenus des pensionnats autochtones et met en lumière la résilience des survivants et survivantes. Elle représente un appel à la mémoire, à l’écoute et à la solidarité envers les Premiers Peuples.
En mémoire d'un épisode douloureux de l'histoire autochtone
Le 30 septembre rappelle la période où les enfants autochtones étaient envoyés dans des pensionnats. Entre 1876 et 1996, environ 150 000 enfants ont été arrachés à leurs familles pour intégrer ces institutions.
La Loi sur les Indiens imposait cette séparation, inscrite dans une politique d’assimilation menée par l’Église catholique et le gouvernement fédéral. Cette politique visait à effacer les langues, cultures et traditions autochtones, dans des établissements souvent surpeuplés et insuffisamment financés.
Plusieurs enfants autochtones ne sont jamais revenus, laissant des familles et des communautés marquées par ces blessures, dont les échos résonnent encore. Cette activité au Jardin botanique est une occasion concrète de s’engager sur le chemin de l’écoute, de l’apprentissage et de la réconciliation.